Le Cygne Noir


Au hasard d’une déambulation dans une librairie je suis tombé il y a quelques semaines sur ce livre. La crise n’était pas encore à son apogée.

En relisant quelques passages ce weekend je trouve que ce gars est un visionnaire, et qu’on devrait s’intéresser un peu plus à ce qu’il fait !

Extrait de la Présentation par l'éditeur :
Un « cygne noir » désigne un événement hautement improbable... et passablement catastrophique. On le reconnaît aux trois caractéristiques suivantes : il est imprévisible, il produit des bouleversements sans précédents, et, par la suite, les interprétations pleuvent pour l'expliquer. Le krach de 1987, la crise des subprimes, en France l'affaire Kerviel sont autant de « cygnes noirs » mémorables. Selon Nassim Nicholas Taleb, le monde de la banque n'en a pas l'exclusivité : la Seconde guerre mondiale, le 11 septembre ou le Tsunami de décembre 2004 en font partie. Tous les cygnes noirs ne sont pas de mauvais augure : le succès de Google en témoigne.
Pourquoi sommes-nous si aveugles ? Pourquoi les cygnes noirs ne sont-ils reconnus qu'après-coup ? Pour répondre à ces questions, Nassim Nicholas Taleb fournit une critique de notre rapport avec la connaissance. Nous nous focalisons sur ce que nous connaisons déjà, sur le particulier, le détail, sans prendre en compte l'inconnu, si bien que, paradoxalement, plus nous en savons, plus nous risquons d'être frappés par quelque cygne noir. La remarque vaut autant sur le plan général que sur le plan personnel : les évènements fondamentaux, ceux qui ont réellement changé nos vies sont rarement ceux auxquels nous nous attendions.

Le Cygne noir. La puissance de l'imprévisible
Nassim Nicholas Taleb
Paris : Les Belles Lettres, 2008.
EAN 9782251443485
Prix 23,00 €

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De la même manière que toutes les connaissances ne se valent forcément pas, comme le disaient déjà à son époque Spinoza, toutes les "méconnaissances" ne se valent point et encore plus les incertitudes. En mélanger les genres est une arnaque intellectuelle, en soutenir l'inéluctabilité est la meilleur des façons de fuire la critique et les responsabilités.

Invoquer cette théorie hasardeuse de cygne noire en matière d'économie est une arnarque intellectuelle largement répandue ces derniers temps. "circulez, il n'y a rien à voir semblent dire chacun ! C'est la faute à "pas de chance" ! " Il n' y a personne pour assumer sa part de responsabilité dans le fiasco

Alors que 'curieusement" quand l'économie est fleurissante et que les bénéfices s'accumulent, ils sont nombreux à en clamer la paternité : si l'économie va bien , c'est forcément le résultat de leurs choix, visions et décisions ! Incohérence quant tu nous tiens !

La "crise" était belle est bien prévisible, sa localisation également et le secteur concerné encore plus. Il faut cesser d'osciller entre fatalité et volontarisme au grès des vents.